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 "des amants" DANIEL ARSAND

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Christine
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Christine


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Date d'inscription : 18/04/2006

"des amants" DANIEL ARSAND Empty
MessageSujet: "des amants" DANIEL ARSAND   "des amants" DANIEL ARSAND Icon_minitimeMar 22 Jan - 10:54

voici un roman que je vous conseille , sobrieté et poesie de l'ecriture
Est-ce qu'un "grand amour" peut s'oublier???

Résumé du livre

1749. Sébastien Faure a 15 ans. Alors qu'il garde un troupeau de chèvres et de brebis, surgit un cheval au galop qui désarçonne son cavalier. C'est grâce à quelques plantes séchées qu'il parvient à réveiller le presque mort, Balthazar de Créon. Celui-ci lui promet qu'il est désormais à lui. Fidèle à sa promesse, il revient quelques mois plus tard et emmène Sébastien dans son château de Créon pour l'éduquer, faire de lui un médecin du roi, et surtout l'aimer. Balthazar et Sébastien vivent leur passion à l'écart de la société car, à cette époque, on insulte, on violente, on tue deux hommes qui s'aiment. Cependant, la fureur du monde les rattrape. La cour, où Créon est invisible, bruisse de terribles rumeurs ; on l'y accuse des pires forfaits et on prépare son procès.

La critique
par Thomas Flamerion


Un cri d’amour, une ode à la passion et à la déraison : le nouveau roman de Daniel Arsand s’avale en une poignée de minutes, le temps d’une valse, en équilibre, sans guide ni garde-fou. L’écrivain signe une courte prose en vers, un texte à vif dans lequel il laisse libre cours à sa verve poétique pour chanter la liaison défendue d’un jeune prince et d’un simple berger. C’est bucolique, naïf, mais guidé par une tension amoureuse qui frôle l’éréthisme. Le tranché de la plume d’Arsand exalte la passion qui lie ses héros, versant autant de violence que de tendresse.
L’auteur signe sa quête d’absolu amoureux dans un phrasé poétique, syncopé. Il couche des mots épurés, sans explétifs, miroirs des sentiments qu’ils abritent. Reste que l’ellipse emporte parfois de cette émotion que l’on sent poindre au creux des pages, et que la brièveté recèle une frustration persistante. Dommage, car de talent, ce texte n’en manque pas.
Au royaume des amants de Daniel Arsand, la tragédie frappe trois fois. A notre coeur, ses amours passionnées, nichées dans un temps révolu qui pourrait être demain, résonnent longtemps de la musique des sentiments éternels. Car si la mort emporte parfois l’être aimé, l’amour ne cesse de consumer celui qui reste. Au diable la morale et la raison, c’est ce que dit la fable, et il fait bon la croire.


les extraits

La première phrase
Dieu ! quelle banalité en ce temps d'avant le chaos et les libertés proclamées que d'avoir un père laboureur et une mère touilleuse de revigorantes mixtures.



La plus belle phrase
La jalousie frappe et blesse pis qu'une lame, mais sans jamais, ou presque, tuer. C'est ainsi qu'avec la haine elles sont soeurs.



Morceau choisi
Il a vu la vigne vierge se cuivrer, puis se défeuiller, il a vu la pluie devenir quotidienne et bleuir ou griser, selon les heures, les arbres, les sables et les massifs, il a vu la neige blanchir la nuit et illuminer les jours, il a vu l'automne et il a vu l'hiver, cela fait quatre mois qu'il occupe son pavillon de bois. Balthazar le raccompagne toujours après le dîner. Ils se tiennent près du feu. Il est des veillées où Créon parle peu. Un homme silencieux peut émouvoir. C'est durant l'un de leurs premiers tête-à-tête - quasi muets, donc - que Sébastien a découvert combien le silence peut se faire charnel. Celui de Créon l'amène à goûter l'attente, à imaginer de quoi sera composé demain, à se taire pour mieux rêver à ce qui est et à ce qui sera, à tous les possibles rassemblés sur un seuil encore invisible et espéré. Et toujours Créon le quitte, et c'est toujours longtemps après minuit. C'est un bien étrange silence qui l'assaille. Il affronte alors le silence que provoque une absence, un silence qui oblige le sommeil à reculer. Il est possible d'y errer comme en toute chose.


Biographie de Daniel Arsand

Daniel Arsand en connaît un rayon en matière de livres car, avant d'être romancier et nouvelliste sur le tard, il a été tour à tour : libraire, critique littéraire, éditeur et attaché de presse ! C'est donc à 40 ans qu'il se lance pour de bon, dans l'écriture.
Il rédige d'abord une biographie sur l'actrice Mireille Balin en 1989. Discret, il publie ses histoires dans la Nouvelle Revue Française ainsi que des poèmes imprégnés de chevalerie et d'onirisme, 'Nocturnes'. Il sort enfin de l'ombre en 2005 avec son véritable premier roman, 'La Province des ténèbres' qui obtient le prix Femina 1998. Deux années plus tard, paraît 'En silence', histoire de malédiction pétrie de fantastique, confirme son talent reconnu unanimement par la presse. Suivent d'autres romans, souvent plongés dans l'histoire : 'La ville assiégée', 'Lily', en 2004, s'interroge sur l'identité dans 'Ivresses du fils'. 'Des chevaux noirs', sorte d'épopée familiale est publié en 2006
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