"LES FEMMES DE L'OMBRE" JP SALOME

Vu "les femmes de l'ombre" C'est l'histoire de femmes espionnes et resistantes pendant la seconde guerre mondiale
C'est un film emouvant ,parfois dur , La guerre vue par des femmes , des femmes qui ont eu un courage extraordinaire , dont on a ignoré l' action en France car , ces femmes françaises ,etaient au service de Churchill. Elles travaillaient au sein du SOE (service secret britanique)
Jean-Paul Salomé a eu l’idée du scénario en lisant un article du Times consacré à l’une d’elles, Lise Villameur, morte à 98 ans. Elle lui a inspiré le rôle de Louise Desfontaine, interprété par Sophie Marceau


RESUME DU FILM

"Nous sommes au printemps 1944. Fille honteuse d’un collabo, Louise s’enfuit à Londres et se voit confier sa première mission par le SOE. Il s’agit d’exfiltrer un agent anglais tombé aux mains des nazis, alors qu’il préparait le débarquement sur les plages normandes. Pour cela, Louise doit constituer un commando de filles par n’importe quel moyen. Chantage, mensonge, promesse de remise de peine, tout est bon pour les recruter. La jeune femme se voit ainsi entourée d’une brochette peu banale enrôlée de force, composée d’une prostituée, de l’ancienne maîtresse d’un officier allemand, d’une danseuse de cabaret et d’une chimiste spécialiste en explosifs.

Renouvelant un sujet mille fois abordé, en lui donnant un angle exclusivement féminin, Jean-Paul Salomé a aussi choisi de le traiter façon polar. Une heureuse initiative pour le réalisateur à qui l’on doit les calamiteux « Arsène Lupin » ou autre « Belphégor ». Là au contraire, il s’en sort bien avec ses drôles de dames, certes plutôt sexy mais crédibles. Pour une espionne, mieux vaut être jolie et bien fringuée, à l’image de Marie Gillain ou de Deborah François. Le cinéaste a su en plus créer une vraie atmosphère et des rapports naturels entre elles, tout en soignant particulièrement le décor et les costumes. Enfin on aime sa vision originale et non machiste, qui redonne à ces résistantes exceptionnelles une place qui fut beaucoup moins reconnue que celles des hommes. Notamment par le général de Gaulle. On rappellera, par exemple, que parmi plus d’un millier de Croix de la Libération décernées, seules six femmes ont été jugées dignes de la recevoir... "

http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=45085.html