Il s'agit d'un film qui sort demain , qui est une adaptation d'un livre de W Somerset Maughan
J'irai bien le voir !!!
La musique de ce film a eu un prix ,le golden globe 2007
LE VOILE DES ILLUSIONS
Sortie le 7 mars
Présentation
1922. Londres. Après qu'il a découvert qu'elle le trompait, le mari de Kitty Fane, un grand bactériologiste, l'entraîne en un lointain territoire chinois, où il doit combattre le choléra. Un voyage initiatique durant lequel la jeune femme s'ouvrira spirituellement au vrai sens de la vie et de l'amour jusqu'à apprendre à se connaître mieux...
CRITIQUE
Au départ, Kitty est une jeune femme frivole, soucieuse d’elle-même. En épousant précipitamment le Dr Walter Fane afin de ne pas enfreindre les convenances sociales, elle devient vite prisonnière d’une vie austère qu’elle n’a pas choisie et espère s’en libérer auprès du vice-consul britannique. Mais de cet adultère, tel un déclencheur, naît une nouvelle relation entre Kitty et son mari.
Exilés dans une région isolée, balayée par le choléra et les guerres locales, Kitty et Walter parviennent à surpasser leurs ressentiments l’un pour l’autre et à redonner sens à leur relation. Encerclés par la mort, tout deux reprennent goût à la vie.
Kitty parvient enfin à s’ouvrir sur l’extérieur, plongée au coeur de la beauté d’une Chine remarquablement filmée par Stuart Dryburgh (‘La Leçon de piano’). Une Chine omniprésente de par ses paysages, sa culture et sa politique et qui remet les choses à plat. C’est elle qui lève ce voile de mensonges et de mépris qui recouvre les esprits du couple anglais. Grâce à elle, Kitty redécouvre son mari à travers son travail et son engagement auprès d’une population ravagée par l’épidémie. Elle finit par comprendre qui il est vraiment. Au violent désir de vengeance de Walter se substitue peu à peu la rédemption. Et de ce voyage avec la mort pour seule escorte, un amour improbable resurgit.
En outre, la profonde authenticité du récit participe de la précision avec laquelle John Curran s’est efforcé de restituer le contexte tourmenté des années 1920. Colonialisme politique, religieux. Comme le dit le Dr Fane : “On est tous en Chine pour quelque chose.” Le choc des cultures y est permanent, l’atmosphère oppressante.
John Curran se joue des genres et des rythmes. Entre thriller psychologique et voyage spirituel, entre scènes intimes aux teintes sépias et paysages grandioses d’une fresque épique, Curran nous offre là une histoire d’amour délicieusement unique et troublante, au coeur de la Chine des années 1920.
Mathieu Menossi
CRITIQUE
Studio - Michel Rebichon le 2007.03.01
La subtilité des émotions dans les rapports amoureux, l’évolution entre détestation et passion, sexe et sentiments, sont habilement rendus par les deux interprètes principaux.