Voici un résumé de notre voyage à Vienne , pour JLK hotel/congrés comme le congrés etait dans l'hotel et l'hotel sur les hauteurs de Vienne , inutile de vous dire qu'il n'a pas vu grand chose , moi en "epousepotiche "j'ai pu me ballader (avec une "copinepotiche " elle aussi)
Vienne est vraiment la ville de la culture et de la musique , il y a un musée à chaque coin de rue et des concerts à toute heure du jour et de la nuit , sans compter tous les palais habsbourg et autres ...
Comme nous connaissions déjà Vienne , nous avons decidé de cibler nos visites , nous avons choisi ,l'art nouveau /l'expressionisme c'est à dire autour de 1900, époque tres riche à Vienne que ce soit en peinture ou architecture
la peinture : evidemment G Klimt mais aussi Schiele, kokoschka ,gerstl
et pour l'architecture otto Wagner, loos et hoffmann
Voici qqtableaux que j'ai bien aimé
De klimt evidemment la "vedette" , j'aime beaucoup le champ de coquelicots , les tableaux de cette epoque sont carrés cela leur donnent un relief particulier
https://i.servimg.com/u/f15/11/26/31/66/klimt_14.jpghttp://www.vazyvite.com/photo_div/2004/vienne/leopold/klimt_baiser.jpghttp://www.vazyvite.com/photo_div/2004/vienne/leopold/emilie_floge.jpghttp://www.vazyvite.com/photo_div/2004/vienne/leopold/klimt_coquelicot.jpgLe leopoldmuseum est riche en oeuvres d'Egon Schiele ,entrelats de traits et couleurs , mais visages souvent cadaveriques et torturés
https://i.servimg.com/u/f15/11/26/31/66/schiel10.jpghttp://www.vazyvite.com/photo_div/2004/vienne/leopold/embrace.jpghttp://www.vazyvite.com/photo_div/2004/vienne/leopold/schiele_2children.jpgLes batiments art nouveau d'otto Wagner
Sur le fronton de l'immeuble de la secession est noté la devise des jugendstill (style jeune ou art nouveau)
" A chaque époque son Art, à l'Art sa liberté "
http://www.vazyvite.com/photo_div/2004/vienne/Pict0841.jpghttp://www.vazyvite.com/photo_div/2004/vienne/leopold/0060.jpgJe vous conseille VIENNE ! 3/4 JOURS C'EST BIEN POUR UNE PREMIERE APPROCHE , 1H20 D'avion , et vous y etes !!!
Par contre les hotels sont tres chers la cuisine traditionelle est plutot rustique
entrée du palais des Habsbourg
https://i.servimg.com/u/f15/11/26/31/66/100_3412.jpgCathedrale St Etienne
https://i.servimg.com/u/f15/11/26/31/66/100_3413.jpgstatut de Mozart
https://i.servimg.com/u/f15/11/26/31/66/100_3415.jpgA LIRE AVANT DE PARTIR "CAFE VIENNOIS " de M HALBERSTADT
Belle balade dans Vienne et belle histoire sur le deracinement ,le racisme et l'identité à un pays
Peinture
L’Autriche en SécessionTendance artistique née à la fin du xixe siècle, la Sécession viennoise refusait tout conformisme. Le mouvement fait l’objet d’une exposition au Grand Palais à Paris.
À la toute fin du xixe siècle, Vienne, capitale de l’Empire austro-hongrois, est la ville lumière de la pensée humaine européenne. Le psychiatre Freud deviendra extrêmement célèbre. Avec lui, on trouve le philosophe Wittgenstein, les musiciens Schönberg, Webern, Berg ; les écrivains Musil, Zweig, Kraus ; et les peintres Gustav Klimt, Koloman Moser, Egon Schiele, Oskar Kokoschka. Klimt et Moser vont fonder la Sécession, rejoints bien vite par Schiele et Kokoschka.
À cette époque, l’Art nouveau se fraye un chemin dans une grande partie de l’Europe, mais l’Autriche-Hongrie vit encore dans le culte de son passé glorieux... En 1897, quelques artistes « dissidents » fondent l’Union des artistes créateurs d’Autriche, que Klimt préside. Les artistes - peintres, décorateurs (Moser), sculpteurs, architectes - désirent rompre avec l’autocélébration et ils entrent en rébellion. En janvier 1898, ils lancent leur revue, Ver Sacrum, qui abolit les frontières entre art majeur et art mineur. Ils construisent ensuite un lieu d’exposition. Se créent, à la même époque, des ateliers viennois consacrés à l’habitat : sobriété, dépouillement, élégance en sont les principes directeurs.
L’Empire austro-hongrois est confronté à d’importants problèmes politiques, particulièrement la lutte entre la noblesse ancestrale et la grande bourgeoisie qui veut avoir une place de plus en plus importante dans la direction de l’Empire. Les artistes ne défendent pas particulièrement un art viennois, mais un art qui peut se développer partout et n’a pas de particularités nationales. Une grande partie de la bourgeoisie va donc les défendre sur ce terrain. En revanche, la bourgeoisie condamne et attaque fermement l’apparition chez les sécessionnistes, en ce début de xxe siècle, de la femme, de la sensualité et de l’érotisme. Très hypocritement, les organisateurs du Grand Palais annoncent : « Histoires, paysages et figures » !
Klimt est le principal fondateur de la Sécession. En 1892, à 30 ans, il abandonne son raffinement décoratif et il rejette l’académisme historique dont il a la volonté de s’affranchir. Il entreprend ses allégories1 pour l’université de Vienne : la Philosophie, la Médecine et la Jurisprudence. La réalisation prend sept ans. Dans une pétition adressée au ministre, 87 professeurs d’université s’insurgent : « Nous ne nous opposons pas à la nudité, ni à la liberté de l’art, mais à l’art qui est laid. » La rupture est claire et définitive. Sa frise murale pour l’exposition Beethoven est traitée « d’onanisme artistique » par des critiques. Klimt va faire disparaître la profondeur du tableau, chère à la Renaissance. Ses paysages sont empreints d’une sérénité inattendue.
Ses successeurs - Schiele en premier lieu - peint dès l’âge de vingt ans. Mises à nue brutales, modèles trop jeunes : il scandalise la société de son époque. En 1912, il est emprisonné pour « immoralité », « séduction de mineures » et « fabrication de dessins pornographiques ». Par ailleurs, ses paysages sont des villages de poupées, sans traces de vie. On ressent là sa pensée intime d’un monde qui l’engloutit. Il mourra à 28 ans, en 1918, la même année que ses anciens, Klimt et Moser.
Après la guerre et la dissolution de l’Empire, Kokoschka sera le seul survivant célèbre. Il connaîtra Vienne la rouge, austromarxiste. C’est aussi un passionné et un grand connaisseur de musique. Il écrira une pièce de théâtre, dont il peindra lui-même l’affiche, en 1909, qui est déjà violemment iconoclaste par rapport à la Sécession et primitiviste. « La peinture, c’est allumer un feu », disait-il. En près d’un siècle de vie, il en a plus que quiconque reflété les engagements. Les peintres de la Sécession ont été les inventeurs d’une nouvelle beauté.
Alexis Violet
Lun 21 Mai - 19:19